Louis Charpentier
Le livre : Car il y a bien un msytère. Les Jacques étant une corporation - subdivisée en quatre corporations : paysans et artisans, marchands et financiers, guerriers et princes, savants et guérisseurs - on doute même qu'il y ait eu un vrai "Jacques" en chair et en os. Cependant la légende le dit pyrénéen et situe sa ville d'origine : Carte.
Jacques est devenu le nom générique de ce peuple de constructeurs et de paysans, ce peuple de la pierre et de la terre, et qui a recouvert le pays de menhirs et de dolmens, ainsi que de très nombreux temples sur le pourtour méditerranéen et les innombrables bâtiments sacrés de l’époque chrétienne.
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Originellement, si Jacques a réellement existé, il était ce que l'on appellait un Maître Jars, initié à la nature de la pierre et la légende (encore elle) note bien qu’il taillait la pierre depuis l’âge de quinze ans. Et tous ses compagnons du présent et les initiés qui leur succédaient étaient des "Jacques".
Au temps de la construction de son temple, Salomon fit appel à Hiram, roi de Tyr, qui disposait d’ouvriers de la pierre, du bois et du métal. Ce dernier convoque Maître Jacques et ses compagnons pour venir l’aider dans cette construction. Cela se passe vers les années 900 av JC. En 900, ce sont encore les Phéniciens qui sont maîtres des mers en Méditerranée et ils parcourent encore l’Atlantique, par delà les colonnes d’Hercule, pour commercer avec Tartessos - pour le compte de Salomon, entre autres - pour recueillir l’étain et peut-être l’or à Noya de Galice, en Armorique, aux Iles Cassitérites au bout de la côte de Cornouailles. Maître Jacques serait le bâtisseur de la colonne Jackin et peut-être aussi de la colonne Boaz.(...)
Louis Charpentier : Né en 1905 et décédé en 1979, il est journaliste, voyageur, écrivain et éditeur français. Il a parcouru à pied l’Égypte et le Liban, il a effectué des missions de recherches sur les voies de la Tingitane romaine et sur le lieu du combat entre Héraclès et Antée, pour les travaux publics de l’Administration internationale de Tanger.
Les Mystères templiers
du bois
