Julius Evola
Le livre : Initialement paru en 1958, Métaphysique du sexe est un livre singulièrement intemporel qui n’a pas d’équivalent à notre époque. Il a pour objet l’étude de ce que signifient, d’un point de vue absolu, les sexes et les relations entre les sexes. Il vise aussi à cerner tout ce qui, dans l’expérience amoureuse, mène à un changement de niveau de la conscience ordinaire et à un certain dépassement des conditionnements du Moi individuel.
Pour l’auteur, les potentialités les plus élevées de l’eros sont passées, à l’époque moderne, par suite d’une régression et comme par atrophie, à l’état latent.
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Il s’agit de les redécouvrir, notamment pas l’analyse des expressions constantes du langage des amants et des formes récurrentes de leur comportement. S’appuyant sur l’ontologie et l’anthropologie "traditionnelles", Evola affirme que les sexes existent d’abord en tant que principes transcendants, antérieurs et supérieurs à l’humain. La clé du sens ultime de l’eros doit donc être cherchée dans l’univers du mythe, du sacré, des hiérogamies, et la psychologie de l’éternel masculin et de l’éternel féminin ne s’explique qu’à la lumière de l’ontologie. A travers l’eros se manifeste le besoin irrépressible de l’homme d’échapper à sa finitude, comme l’enseignent le mythe de l’androgyne et celui de Poros et de Pénia. En reprenant conscience de la primordialité métaphysique du sexe, l’homme occidental pourra sortir de ses bas-fonds psychiques et spirituels, où c’est le fait même d’être homme ou femme qui est destiné à s’effacer. Cette nouvelle traduction intégrale comprend un appendice sur l’homosexualité et un index des auteurs cités, qui ne figuraient pas dans les éditions précédentes.
Julius Evola : Né à Rome le 19 mai 1898 et décédé dans la même ville le 11 juin 1974, Evola était un philosophe réactionnaire italien. Il se lie à un groupe d’ésotéristes romains, le "groupe d’Ur", groupe de recherche dont l’objectif est d’étudier "les doctrines ésotériques et initiatiques avec sérieux et rigueur." Il demeure un penseur de référence pour les nouvelles droites italienne et française. Il s’oppose radicalement à l’évolutionnisme. Pour lui, l’homme ne s’élève pas de l’animal au surhomme, mais au contraire descend du divin et chute dans le règne du matériel. En cela, il est un « penseur de la décadence » et se réfère à la doctrine des quatre âges, issue d’une tradition à la fois occidentale et orientale, qui à la suite d’une dernière phase, admet le retour d’un âge d’or avec lequel débute un nouveau cycle.
- Julius Evola un samouraï de la pensée par Jean Biès -
"Pour lui, l’État est le principe masculin et spirituel auquel répond le principe féminin et matériel qu’est la Société. Un «État organique» comme il le souhaite est pour lui le contraire de l’État totalitaire qu’il voit naître de la démocratie. La seule vraie révolution est celle d’en haut. Démographie, historicisme, militarisme, «guerre occulte», maçonnerie laïque, catholicisme progressiste, américanisme et bolchevisme sont autant de facettes de la subversion mondiale. Mais les conditions nécessaires à une authentique réaction contre-révolutionnaire semblent à Evola présentement inexistantes." - cf : 3e millénaire -
Le Yoga tantrique Les Hommes au milieu des ruines