Marie-Madeleine Davy
Le livre : Le mot "création" est en général appliqué à une oeuvre que l’homme a sortie de lui-même. Ici, Marie-Madeleine Davy parle de la création de l’homme par lui-même, non pas pour faire de lui un chef-d’oeuvre qu’il contemplerait dans le miroir de Narcisse, mais pour conquérir sa condition d’homme total.
Son essai est finalement l’histoire de tout individu qui, refusant d’être le jouet des événements dans un monde où les valeurs s’effondrent, tente de découvrir le fond de son être. Dans cette recherche, et grâce à différentes techniques - méditation, yoga, zen...-qu’il convient d’ailleurs de dépasser, l’homme peut poursuivre cette double et même tâche de création de soi et de transformation du réel.
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Marie-Madeleine Davy : Née à Saint-Mandé le 13 septembre 1903 et décédée le 1er novembre 19982 à Saint-Clémentin dans les Deux-Sèvres, elle est issue d’une famille bourgeoise, issue d’une famille d’officiers de marine du côté de sa mère et de notaire du côté de son père. Étudiante en philosophie et en histoire elle était guidée par Étienne Gilson et a beaucoup fréquenté les salons parisiens. Elle a parcouru le monde grâce à des échanges universitaires avec les ex-pays de l’est, les U.S.A, les Pays-Bas et resta plus longuement à l’Institut français de Berlin, au Bedford College de Londres et à l’Université de Manchester. En France elle s’inscrit à la Catho où elle est assez mal accueillie, reléguée au dernier rang, seule femme et a des rapports tendu avec Monseigneur Baudrillart le recteur de l’académie. Après une thèse de doctorat en théologie en 1941, elle se spécialise dans la théologie et la mystique médiévales. Elle obtient une thèse de doctorat en théologie protestante puis une autre en philosophie consacrée à Guillaume de Saint-Thierry en 1946.
La Connaissance de Soi La nature et sa symbolique